LA BIBLE ET LES NOMBRES,

la Bible et la gématrie, les symboles numériques présents dans l’Ancien et le Nouveau Testament


LES SYMBOLES NUMÉRIQUES :

Les symboles numériques présents dans l’Ancien et le Nouveau Testament ne font aucun doute pour les spécialistes : « Les chiffres jouent un rôle important dans la Bible. Leur utilisation est à replacer dans le contexte plus large de l’ancien Orient, qui aimait la symbolique des nombres. En Mésopotamie, où les mathématiques étaient relativement développées, rappellent les auteurs du Vocabulaire de théologie biblique (Éd. du Cerf), on attribuait aux dieux certains nombres sacrés. Selon les spéculations pythagoriciennes, 1 et 2 étaient masculins, 3 et 4 féminins, 7 virginal, etc. Influencée par les civilisations dans lesquelles elle a été composée, la Bible elle-même confère à certains chiffres des emplois symboliques et conventionnels. Pour autant, à aucun, elle n’accorde un caractère sacré. ‘‘ Dans les littératures ésotériques, on se sert des chiffres pour en faire une lecture magique, prévient le P. François Brossier, exégète, professeur honoraire de l’Institut catholique de Paris. Dans la Bible, ils ont d’abord pour fonction de donner du sens. Il faut absolument se demander quelles ont été les intentions des auteurs lorsqu’ils les ont employés’’. » (extrait de cette page)

Quand bien même on douterait de ce fait, les symboles numériques deviennent incontestables lorsqu’on remarque par exemple le nombre de poissons obtenus lors de la "pêche miraculeuse" relatée dans le Nouveau Testament : 153 poissons. Pas un de plus, pas un de moins. Or 153 est un nombre triangulaire, le 17ème nombre triangulaire pour être plus précis : 153=1+2+3+4+5+…+16+17. Et le nombre 17 est très important symboliquement (voir ouvrage cité ci-dessous) mais aussi mathématiquement (comme les nombres triangulaires, étudiés en particulier par l’école formée autour du célèbre Pythagore).

On pourra noter également que le nombre des apôtres est de 12 : évidemment le nombre de tribus d’Israël. Mais pas seulement. On peut observer en effet d’autres références plus ou moins visibles à ce nombre 12 et pourtant indéniables. Ainsi le nombre de disciples attendant la Pentecôte est 120, soit 10 x 12 ; plus loin dans le Nouveau Testament le nombre des « élus » selon l’Apocalypse sera de 144 000, autrement dit 100 x 12 x 12… Toujours le nombre 12 et ses multiples, et toujours dans un sens similaire car en relation avec le nombre des apôtres, ou alors des disciples, ou alors des plus fidèles et qui seront récompensés à la Fin des Temps…

On comprend d’autant mieux tous ces symboles numériques quand on connaît leur lien avec d’autres domaines : le 5 avec l’étude du pentagone régulier, le 12 et le 13 avec des propriétés arithmétiques… Beaucoup de ces notions sont développées dans l’ouvrage ci-dessous déjà cité :

 

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On y trouve des relations étonnantes avec des notions mathématiques (matrices, suites) bien connues ou plutôt... qui SERONT bien connues entre 1000 et 4000 ans après qu’elles ont pourtant été visibles en plusieurs endroits, comme par exemple dans la Grande Pyramide d’Égypte : voir dans le même ouvrage pour davantage de détails à ce sujet.

 

 

LA « GÉMATRIE » OU « GUÉMATRIE » :

Quelques ouvrages en traitent, mais en employant divers systèmes selon les besoins de la cause : gématrie classique (chaque lettre de l’alphabet hébraïque a une valeur numérique mais par exemple la 12e lettre a la valeur 30, la 13e lettre a la valeur 40 etc), gématrie Sidouri (chaque lettre l’alphabet hébraïque a simplement sa valeur dans l’ordre alphabétique : le 12e lettre a la valeur 12 etc).

Les deux systèmes sont couramment employés pour associer différents mots qui ne seraient pas reliés autrement. Dans « l’évangile selon le monde » encore une fois, un seul système est employé, le plus simple : la gématrie Sidouri autrement dit la valeur ordinale, comme le fait d’ailleurs la numérologie moderne. Et alors l’on observe des résultats étonnants :

« - YHWH (Yahweh) = ADNY (Adonaï) = DBR (le Verbe) = YYW (le vin) = GPW (la vigne) = YLD (l’enfant) = ŠH (l’agneau, en hébreu ancien) = 26 = 2x13, et l’on comprend mieux alors pourquoi on peut lire, dans l’Évangile selon saint Jean, « Au commencement était le Verbe, et le Verbe était en Dieu, et le Verbe était Dieu » (Jn 1,1) ou pourquoi Jésus y proclame « Je suis la vigne, vous êtes les sarments » (Jn 15,5).

(…)

- BN YHWH (le fils de Dieu) = RWH QDS (l’esprit saint) = RWH SDQ (l’esprit de justice : l’équivalent de l’esprit saint chez les esséniens) = LḤM (le pain) = 78 = 6x13, ce qui permet de comprendre les associations entre Dieu, le Messie, le vin et le pain dans le monde juif, et donc de comprendre les éléments de l’eucharistie sans aucun besoin de faire référence au mithraïsme comme le font certains. Cela permet d’associer plus encore le pain et le messie quand on sait qu’il doit naître à Bethléem, un nom qui signifie « la maison du pain ».

(…)

Selon ces principes si profonds, pourquoi Dieu, le Messie et ses serviteurs seraient-ils donc liés au nombre 13 plutôt qu’à tout autre ? Car c’est un nombre symbolique, c’est celui qui dépasse 12, nombre de signes du Zodiaque, nombre de tribus d’Israël ; 12 ou 13 sont les nombres de mois dans le calendrier hébraïque selon les années, et sont donc associés au parcours du Soleil et aux lois de l’Univers : le Soleil met 13 mois avant de naître à nouveau car il y a dans l’année environ 13 mois (lunaires) de 28 jours du fait que 364 = 28x13. 13 est donc logiquement le nombre associé à Dieu, qui a créé et organisé tout cela. Mais 13 est aussi la valeur gématrique de AHBH (l’amour) = 1+5+2+5 = 13 et de AḤD (un) = 1+8+4 = 13. On comprend donc encore mieux, par la gématrie, les affirmations selon lesquelles « Dieu est Un » (Dt 6,4) ou « Dieu est Amour » (1 Jn 4,16). Toutes les associations gématriques rendent donc équivalents « Dieu », « Un », « l’Amour », « le Verbe », « le Fils », « le Messie », « la vie » etc. » (extraits de « l’évangile selon le monde », librement téléchargeable en cliquant sur ce lien).

On peut mieux comprendre également les liens établis entre les mots associés à des multiples de 17 ou de 19. Pour voir l’ensemble de ces résultats, se reporter à nouveau à « l’évangile selon le monde », librement téléchargeable en cliquant sur ce lien. Le lien avec le célèbre « Chrisme » peut alors être observé.

 

la Bible et les nombres

 

En effet il apparaît avec évidence la fréquence et l’importance de tels résultats multiples de 13, et notamment en ce qui concerne le Chrisme, car X+R=39=3x13. Là encore tout figure dans l’ouvrage ci-dessous :

 

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LE CARRÉ SATOR :

L’un des symboles chrétiens les plus connus est aussi le carré SATOR.

 

la Bible et les nombres

 

On ne se rend pas toujours compte à quel point il est relié à des notions religieuses, chrétiennes mais aussi juives, et tout autant de notions mathématiques : carré magiques, cryptographie, matrices, au moins 1500 ans avant l’invention de ces dernières. Le même ouvrage déjà cité l’éclaire mieux que tout autre. Certains chercheurs avaient en effet relié cette figure à des carrés permettant le cryptage des messages secrets dans l’Antiquité, mais les essais de décryptage ne donnaient rien de très convaincant. Un carré de nombres cependant, permet de tout éclairer ; mais par n’importe lequel. Comme par hasard il se trouve que le cryptage repose sur un carré qui est à la fois un carré magique, ce qui n’est sans doute pas seulement fortuit, et très clairement relié aux travaux midrashiques des Juifs érudits de l’Antiquité, comme on peut le comprendre dans l’ouvrage ci-dessous. Or, en appliquant ce carré magique d’une façon très simple expliquée également ci-dessous, le carré SATOR devient alors fort curieusement :

 

la Bible et les nombres

 

On voit sans aucun doute la façon dont il a donc été « fabriqué » ce qui n’avait jamais été compris jusqu’ici. Pourquoi cette méthode ? Quel est le sens de ce carré magique, et le sens du carré SATOR ? Le lien avec le Chrisme apparaît à nouveau, mais aussi la relation avec de nombreuses autres considérations mathématiques, symboliques, reliant les prophéties de la Bible et les croyances de l’Antiquité, des connaissances sous-estimées, ou oubliées, notamment à travers ces fameux carrés magiques, et beaucoup d’autres « signes » étonnants et insoupçonnés. Là encore on pourra trouver toutes les informations utiles sur ce sujet dans « l’évangile selon le monde » :

 

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LA MULTIPLICATION DES PAINS :

On a parlé plus haut du nombre 17 apparaissant à travers le miracle de la pêche miraculeuse dans l’évangile selon saint Jean. Personne n’avait vu jusqu'ici le lien avec le nombre 13 présent, mais d’une façon énigmatique, à travers le miracle de la multiplication des pains dans l’évangile selon saint Marc et la phrase très énigmatique de Jésus: « Vous avez des yeux et vous ne voyez pas, vous avez des oreilles et vous n’entendez pas ! Vous ne vous rappelez pas ? Quand j’ai rompu les cinq pains pour cinq mille personnes, combien avez-vous ramassé de paniers pleins de morceaux ? » Ils lui répondirent : « Douze. » « Et quand j’en ai rompu sept pour quatre mille, combien avez-vous rempli de corbeilles en ramassant les morceaux ? » Ils lui répondirent : « Sept. » Il leur disait : « Vous ne comprenez pas encore ? » En fait il s’agit un problème mathématique dont nous proposons la résolution pour la première fois à notre connaissance: voir en cliquant ici. Ce qui n’avait jamais été noté montre ainsi à la fois l’importance des nombres 13 et 17 mais aussi un système très cohérent qui a cette conséquence: les évangiles selon Marc et selon Jean se complètent d’une façon remarquable. Ce faisant, non seulement on comprend enfin une des phrases les plus énigmatiques du Nouveau Testament mais on est renvoyé à toute une constellation de symboles liés au Chrisme et au carré SATOR dont on a parlé plus haut. Pour en savoir plus cliquer sur ce lien ou se reporter, à nouveau, au livre « l’évangile selon le monde ».

 

 

Beaucoup d’autres symboles chrétiens peuvent être compris à la lumière de certains mythes anciens, des études les plus anciennes de la Bible, des relations entre la terre et la voûte céleste : l’Agneau, le Poisson, et bien sûr la Croix. Autant d’éléments qui sont en effet liés, et l’on peut en saisir la raison. Autant d’éléments qui permettent de mieux comprendre le message des textes chrétiens, de la Bible, des Évangiles.

Ces considérations renvoient à des croyances très anciennes touchant aux symboles et aux mythes, notamment celles qui baignent l'astrologie, dont on trouve des traces dans l'Ancien et le Nouveau Testament et qui porte en elle si on fait ce qu'il faut les germes d'une plus grande spiritualité. On touche là notamment aux notions, croyances universelles précédant notre ère mais ayant influencé le christianisme, et même d’apporter un éclairage nouveau sur le Jésus historique, son nom, sa famille, son entourage, contredisant la thèse d’un Jésus mythique et le rôle de saint Paul, ou encore sur le tombeau attribué à Jésus à Talpiot.