LES DIFFÉRENCES ENTRE LES CATHOLIQUES, LES PROTESTANTS, LES MUSULMANS…

 


DIFFÉRENCES OU RESSEMBLANCES ENTRE CATHOLIQUES, ORTHODOXES ET PROTESTANTS :

L’on pourra trouver en divers autres endroits l’origine des divergences entre catholiques et orthodoxes au XIème siècle de notre ère, et entre eux tous et le courant protestant, qui a été annoncé par différents mouvements mais qui a éclos au XVIème siècle. Dans les deux cas, la lecture et la compréhension de certaines notions présentes dans la Bible s’est certainement vu appuyée par des questions politiques : domination de l’Empire d’Orient dans l’un, du pouvoir papal dans l’autre. Sur le plan théologique il faut avouer que les nuances sont extrêmement minces. Se détache surtout ce qui concerne le culte de saints et ce qu’on appelle la « Communion des Saints » :

La «communion des saints» est une appellation formalisée lors de conciles très anciens, et elle était dans le crédo de tous les Chrétiens depuis le 5e siècle et pendant plus de mille ans, avant que ne naissent les courants issus du protestantisme.

Elle est liée aux mots de saint Paul sur le fait que les chrétiens forment le corps (mystique) du Christ, et donc qu’il y a une sorte de lien (mystique), de «réseau» pourrait-on dire si on parlait en langage «génération Y», un réseau qui relie tous les fidèles qui sont tous appelés à être «incorporés au Christ» selon les mots de saint Paul. Le point délicat est que l’on peut imaginer que cela concerne ceux qui sont vivants comme ceux qui sont morts en vertu du fait qu’il ne peut pas y avoir «deux» corps du Christ, et en particulier ceux que les catholiques et les orthodoxes appellent les saints. Des courants protestants l’excluent car excluent l’existence des saints, notamment les Pentecôtistes bien que leur mouvement s’appuie tout particulièrement, précisément, sur les dons du Saint Esprit. Des courants du protestantisme rebaptisent la notion de Communion des Saints en «Communion fraternelle», qui ne toucherait donc que les croyants dans notre monde et en suivant cette justification : les défunts sont « morts spirituellement » en quelque sorte, ou « spirituellement endormis », en attendant le Jugement et la Résurrection.

Les orthodoxes et les catholiques relèvent, quant à eux, de nombreux indices qui les laissent à penser que les choses seraient quelque peu différentes : en effet on ne compte plus les passages du Nouveau Testament qui parlent de la «vie éternelle» mais dans un sens qui fait comprendre une vie «en esprit» ; Jésus chasse d’ailleurs les « mauvais esprits » à plusieurs reprises au fil du Nouveau Testament et l’on pourrait trouver curieux que les esprits mauvais vivent, et que ce ne soit pas le cas des seules âmes de ceux qui croient précisément en Jésus et en la Vie ; dans ses épîtres Paul parle de « corps spirituel », distingue « corps », « esprit » et « âme » ; et évoque le « troisième ciel ». Dans plusieurs phrases du Nouveau Testament il est question de lieu de « repos » et même textuellement, de la bouche même de Jésus sur la Croix, de « Paradis » ; ailleurs on promet aux croyants d’être accueillis «à la table» du Père, dans «son Royaume», et Jésus affirme que son Royaume «n’est pas de ce monde». A cela s’ajoute le fait que les plus anciens textes décrivant les premiers chrétiens les voient comme des êtres «presque angéliques», qui vivent sur terre comme s’ils étaient déjà «citoyens du ciel» (voir la « lettre à Diognète ») ce qui montre leur croyance fervente en une vie éternelle qui n’est pas la vie charnelle et bien matérielle qui suivra la Résurrection, mais une vie de l’âme qui précède ce moment. Selon les orthodoxes, les âmes cheminent après la mort en se dépouillant peu à peu de toute impureté, ce qui s’apparente au concept catholique de Purgatoire, état spirituel qui précède et prépare à l’entrée dans le Royaume de Dieu proprement dit. On retrouve des conceptions assez proches de celles-ci dans les croyances de plusieurs courants : ainsi chez les Mormons, par exemple. Le Paradis, enfin, est une croyance importante également pour l’islam, ce qui laisse à penser que cette idée puise aux mêmes sources les plus anciennes et les mieux partagées. Aucune d’elles n’envisage des âmes qui seraient «spirituellement mortes» le temps de cette attente.

 

 

Peut-on prendre la communion des saints et même le culte des saints pour de la «nécromancie», condamnée dans la Bible? Il serait bien difficile de répondre par l’affirmative. En effet :

- étymologiquement «nécromancie» vient du grec «mantia» qui ne signifie rien d’autre que «divination», «prédiction», «prophétie», «oracle». Jamais «prière», ni «intercession», ni «communion». Et aucun doute sur ce point car les passages de la Bible qui évoquent la nécromancie la relient toujours, et sans ambiguïté, à la prédiction de l’avenir par l'intermédiaire des défunts. Autant donc il est tout à fait respectable de croire ou de ne pas croire en la Communion des Saints, autant on peut donc fuir sans regret ceux, spécialistes et théologiens, qui prétendent parfois lire la Bible en grec et traduisent le fait que la «nécromancie» est interdite par le fait que «la communion des saints» le serait : leurs autres lectures de la Bible sont sans doute emplies d’autres contresens qui peuvent être involontaires, ou même volontaires hélas, afin de ne conserver que ce qui va dans leur sens à la façon de certains courants à la limite du mouvement sectaire et dont il convient de se méfier.

- les croyants Juifs connaissent bien ces passages de la Bible, et pourtant eux-mêmes prient au plus près de ce qu’ils pensent être le tombeau de David, ou de Zacharie, ou de tel autre prophète. Ils prient au plus près du tombeau ou des lieux fréquentés par des anciens sages tels que Gamaliel, et d’autres savants de la Torah plus récents tels que Maïmonide, ou d’autres encore. Et à chaque fois il s’agit non pas de les invoquer à des fins de divination mais de s’imprégner de ce qui a fait qu’ils ont été saints, inspirés... C’est dans ce droit fil que font de même, dans le monde musulman, les Soufis, ces mystiques qui cherchent à s’élever spirituellement, ou les Chiites, près de leurs saints; et seuls les musulmans les plus fondamentalistes cherchent à les critiquer, à les attaquer ou à détruire leurs tombeaux. C’est dans cette même relation aux saints que se situent les orthodoxes et les catholiques, et l’on peut trouver dommage que des courants du christianisme, qui cherchent pourtant à revenir aux sources, aient rompu avec ce qui unit toutes les autres religions abrahamiques depuis plus de 2000 ans, et ce qui a fait partie des croyances partagées par tous les Chrétiens pendant plus de 1000 ans.

- Pour les catholiques et les orthodoxes, l’intercession des saints est finalement à peu près l’inverse de la nécromancie : au lieu de faire parler les morts à des fins de divination, il ne s’agit en fait 1) d’aucune divination, et 2) non pas de faire parler les saints pour les faire en quelque sorte descendre vers nous mais de leur parler pour s’élever vers eux. Selon le principe de la «Communion des Saints» si l’on y croit, en effet, l’on peut s’élever grâce à l’Esprit Saint et à ses dons dont ont bénéficié ceux qu’ils appellent «les saints» précisément du fait de cela. Les croyants savent qu’ils peuvent en quelque sorte s’appuyer sur eux, sur l’exemple des saints mais même davantage si cela se joue bien sur un plan spirituel et en vertu du fait que, de même que les disciples partageaient leurs biens terrestres, les membres du «Corps du Christ» communiquent entre eux par l’intermédiaire de l’Esprit Saint et partagent ces «biens spirituels» conférés par l’Esprit Saint. Ne pas vouloir y croire, ou y avoir accès, est cependant bien sûr un choix respectable.

 

 

- La croyance en la Communion des Saints n’a donc rien à voir avec la nécromancie, ni avec le spiritisme, ni avec les modes modernes liées à l’angéologie. On pourra juste trouver amusant que certains comparent la Communion des Saints avec la nécromancie en vertu d’une lecture approfondie de la Bible, si les mêmes rejettent l’existence même des anges, dont la Bible est pourtant emplie. Cette comparaison avec la nécromancie est cependant, hélas, souvent teintée d’une résurgence, dans certains courants, d’anciens a priori ou même de dénigrements des autres courants. On peut donc penser qu’il convient de s’en méfier car, par certains aspects, ils rappellent les accusations de musulmans ignorants du christianisme et qui prétendent que le fait de croire en Dieu et en l’Esprit Saint à la manière des Chrétiens est une forme de polythéisme. Cela peut rappeler aussi hélas comment, au Moyen-âge, l’on présentait les croyances des Juifs et leur «sabbat» comme des réunions de sorciers et de sorcières. Là encore enfin on pourra trouver dommage que les dénigrements de la Communion des Saints de nos jours soit un peu similaire et existe encore puisqu’on la retrouve dans certains courants, dans certains ouvrages, sur certaines pages internet, où l’on peut là encore se méfier de quelques accents extrémistes ou sectaires puisqu’ils manipulent encore de vieux a priori ou peut-être même cherchent à abuser sciemment leur auditoire pour éloigner des autres courants. C'est d’autant plus radical à l’heure où les différentes églises se rapprochent particulièrement depuis Vatican II et où les dialogues, les relations, les actions communes et même les célébrations œcuméniques, sont de plus en plus nombreuses.

 

Notons au passage que, si la Bible critique la divination comme on l’a dit, les prophètes peuvent bénéficier de visions de l’avenir si cela leur a été permis par Dieu comme un don du Saint Esprit, que ce soit dans le catholicisme, l’orthodoxie ou le protestantisme. Ces visions de l’avenir sont même parfois spectaculairement exactes, et au cœur de la foi chrétienne quels qu’en soient les courant, comme on peut le lire dans « l’évangile selon les prophètes et les mystiques », librement téléchargeable en cliquant sur ce lien.

 

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La place de Marie, également, est sujette à discussion selon les différents courants du christianisme. Dire que les catholiques et les orthodoxes lui accordent une place importante est assez vrai mais on ne peut pas affirmer que ce soit l’inverse de la part de l’ensemble des protestants : elle était très importante pour Luther par exemple. Et elle est aussi une sorte de pont entre le christianisme et l'islam, comme on va le voir ci-dessus et comme on peut le lire dans l’ouvrage ci-dessus, qui montre combien elle a marqué bien des mystiques et à travers ses spectaculaires apparitions.

 

AUTRES DIFFÉRENCES OU RESSEMBLANCES ENTRE, CETTE FOIS, CHRISTIANISME ET ISLAM :

On peut observer des liens évidents entre les grands messages essentiels du christianisme et de l’islam, pour la simple et bonne raison que ces messages proviennent des mêmes sources : Dieu Lui-même si l’on croit, par l’entremise de l’ange Gabriel plus exactement en ce qui concerne l’annonce à Marie d’après le Nouveau Testament et le message à Mahomet (Mohamed) d’après le Coran,

 

          

Archange Gabriel et Marie mère de Jésus

 

mais aussi par la bouche de tous les prophètes qui sont communs entre les deux religions : Abraham (Ibrahim dans le Coran), Moïse (Moussa dans le Coran), Ézéchiel (Dhul-Al-Khifl dans le Coran), et bien d’autres jusqu’à Jésus (Issa dans le Coran, considéré comme un prophète non divin mais aussi comme le Messie et avec un rôle très particulier comme on va le voir dans quelques lignes). Aussi, « la relation entre Dieu et les Hommes, [est] naturellement retranscrite d’une façon très similaire dans la Bible et dans le Coran. La critique musulmane porte sur les Juifs et les Chrétiens mais essentiellement… en ce qu’ils s’opposent entre eux : « Dieu (Allah) jugera sur ce quoi ils s’opposent, au Jour de la Résurrection » (Coran 2,113). Le Coran présente certes Jésus comme un simple prophète dit-on souvent, dont la crucifixion n’était qu’une illusion, ainsi que cela a été présenté par plusieurs courants orientaux dans les premiers siècles de notre ère… Oui, mais il le présente aussi comme « messager d’Allah » autrement dit comme « messager de Dieu ». Il est celui qui a été annoncé par le même (arch)ange Gabriel qui est à l’origine du Coran. Il est de surcroît comparable à Adam (« Pour Dieu (Allah), Jésus est comme Adam qu’Il créa de poussière, puis Il lui dit “Sois” : et il fut. »), mais aussi à Abraham, et aussi à Moïse (« Nous croyons en Dieu, à ce qu’on a fait descendre sur nous, à ce qu’on a fait descendre sur Abraham, Ismaël, Isaac, Jacob et les Tribus, et à ce qui a été apporté à Moïse, à Jésus et aux prophètes, de la part de leur Seigneur : nous ne faisons aucune différence entre eux »). Il est aussi fils de Marie, particulièrement vénérée, et il a été « renforcé du Saint-Esprit » : « Nous avons donné des preuves à Jésus fils de Marie, et Nous l’avons renforcé du Saint-Esprit. Est-ce qu’à chaque fois, qu’un Messager vous apportait des vérités contraires à vos souhaits vous vous enfliez d’orgueil ? Vous traitiez les uns d’imposteurs et vous tuiez les autres. » (Coran 2,87) (…)  [Comme nous l’avons déjà dit plus haut] La place de Jésus est donc particulièrement importante dans l’islam, ce que beaucoup aujourd’hui oublient, Chrétiens et même Musulmans, alors que le Coran le mentionne pas moins de 35 fois : 27 fois sous son nom de Jésus, Issa en arabe, et 8 fois sous son titre de Messie.» (extraits de « L’Évangile selon le monde », livre IV et de « l’Évangile selon l’Olivier », lui aussi téléchargeable librement en cliquant sur ce lien)

 

On ne peut pas nier les divergences entre les doctrines chrétiennes et l’islam : elles sont exacerbées par les plus extrémistes. Elles reposent surtout, il faut le dire, sur des malentendus, parfois sur des erreurs, ou même sur des mensonges, comme sur le thème de la Trinité : « Les divergences s’accompagnent de raisonnements exposés dans des livres musulmans ou même maintenant sur des sites internet prosélytes, prouvant que le concept de Trinité est à honnir car Dieu ne peut pas être associé à d’autres divinités, ne peut pas être multiple, avec des natures contradictoires, ou que l’Incarnation impliquerait qu’Il serait limité et contingent… En fait ces arguments peuvent être réfutés, et parfois très facilement. (…) [Ainsi par exemple]  quand on se rappelle que Allah dit « Nous » quand Il parle dans le Coran, ou quand on considère les 99 noms de Dieu selon l’islam, dans lesquels d’aucuns pourraient aussi bien retenir des caractères multiples, proches des divinités nombreuses du polythéisme, et tout autant de contradictions (l’on trouve par exemple à la fois « Celui qui pardonne » et « Celui qui peut nuire [à celui qui L’offense] »), même si ce n’est qu’en apparence (et peut se comprendre encore mieux avec ce que nous avons exposé dans les livres II et III de notre « Évangile selon le monde »). (…) [Autres] démonstrations contestables, fragiles, présomptueuses (qui est-on pour les faire ?) ou même d’erreurs avérées, comme lorsqu’il est affirmé que, selon les Chrétiens, Dieu est le « troisième de la Trinité » (Coran 5,73), ce qu’ils n’ont jamais proclamé (au contraire, « le Père » est toujours cité en premier dans les formules rituelles chrétiennes) ou que les Chrétiens ne prient jamais Dieu (alors qu’en réalité leur principale prière est le « Notre Père »). En les examinant plus sérieusement, il apparaît bien que la plus grande part de telles critiques sont fondées sur des erreurs, des incompréhensions ou des contresens, et très souvent car ce sont en réalité d’autres croyances que celles du courant principal du christianisme qui sont originellement visées, des croyances maintenant lointaines et presque complètement oubliées. Ainsi par exemple quand le Coran insiste sur le fait que Dieu « ne S’est point attribué d’enfant, n’a point d’associé en Sa royauté » (Coran 25,2), il apparaît qu’il est plutôt question de certaines représentations peu orthodoxes, et peut-être même des idées seulement défendues par des sectes hérétiques qui persistaient en Orient, tandis que le christianisme affirme l’unicité entre ce qu’on appelle le Fils et le Père, et non l’existence de deux êtres cohabitant, de deux « associés » donc, comme le pensaient les tenants de certaines hérésies (…) gnostiques (Séthiens, Elkasaïtes…), et/ou influencées par les conceptions anciennes des triades divines de l’Antiquité. Or celles-ci étaient particulièrement vénérées, ce qui n’est sans doute pas qu’une coïncidence, en Égypte, au Proche-Orient et dans les cités très proches de l’Arabie et qui commerçaient avec elle, telles que Pétra et Palmyre… » (Extraits de « l’Évangile selon l’Olivier », qui détaille ces questions et met en évidence les différences ou les liens entre christianisme, islam, judaïsme et bouddhisme) Dans les lignes suivantes du même ouvrage, on comprend aussi clairement que les « associateurs » dénoncés par le Coran ne sont pas les Chrétiens comme le prétendent des gens mal informés ou mal intentionnés, mais les gnostiques et les anciens polythéistes : c’est visible dans plusieurs versets, et notamment lorsque le Coran voit déjà des « associateurs » à l’époque d’Abraham (Coran 6,161) : cf encore « l’Évangile selon l’Olivier »). « À travers tous ces exemples on le voit très clairement : le contexte de la rédaction et de la propagation du Coran est particulièrement important à connaître pour ne pas commettre les méprises, les erreurs ou même les crimes que certains commettent. Car, comme l’a si bien dit le grand Averroès il y a bien des siècles déjà, « l’ignorance mène à la peur, la peur mène à la haine et la haine conduit à la violence. Voilà l’équation ». Le contexte dans lequel il a été écrit, et donc le christianisme avec lequel il a tant à voir, sont même importants à connaître pour mieux connaître et pour mieux comprendre le Coran lui-même, en même temps qu’éclairer sur les différents courants religieux qui se révèlent avoir encore plus en commun que ce qui est déjà assez évident. » (Extraits de « l’Évangile selon l’Olivier », qui détaille ces questions et met en évidence les différences ou les liens entre christianisme, islam, judaïsme et bouddhisme) 

 

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C’est selon toute logique que les relations entre les Musulmans et les Chrétiens se sont avérées plus d’une fois : « on raconte en effet que [Mohammed] aurait été reconnu par un moine chrétien, Bahira, comme un futur prophète ; et il recevra, d’après le Coran, plusieurs visions à l’instar des prophètes et des mystiques de la Bible. Effrayé, Mohammed se serait réfugié auprès de son épouse Khadija. Celle-ci l’aurait alors recouvert d’un drap avant d’aller avertir son cousin, Waraqa ibn Nawfal. Autre point d’ancrage de l’islam dans le monde de la Bible, et même dans le christianisme, c’est cet homme, qui était très possiblement un Chrétien nestorien d’après les spécialistes, qui aurait attesté à Mohammed qu’il a été le bénéficiaire d’une visite de l’archange Gabriel, ce même archange qui avait annoncé la naissance de Jésus à Marie. Plus tard encore, les références à la naissance, à l’enfance, et au ministère de Jésus dans le Coran, montrent les influences nombreuses et répétées des évangiles apocryphes chrétiens qui circulaient au Proche et au Moyen-Orient, notamment l’évangile de l’Enfance et le Protévangile de Jacques. Dans divers ouvrages, et dans le résumé de Wikipédia qui suit, on trouve la liste des éléments du Coran où transpirent clairement les influences de ces évangiles orientaux :

·      Station sous un palmier dans la Sourate XIX, Marie, 23 (visiblement en relation avec l’Évangile du pseudo-Matthieu)

·      Jésus parle au berceau dans la Sourate III, La famille de ‘Imran, 41 et la Sourate XIX, Marie, 30 (puisant sans aucun doute aux mêmes sources que l’Évangile arabe de l’Enfance, ou inspiré par lui)

·      Jésus anime des oiseaux en argile dans la Sourate III, La famille de ‘Imran, 43 et la Sourate V, La Table, 110 (Évangile de l’Enfance à nouveau)

·      Consécration de Marie dans la Sourate III, La famille de ‘Îmran, 31 (Protévangile de Jacques)

·      Vie de Marie au Temple dans la Sourate III, La famille de ‘Îmran, 32 et la Sourate XIX, Marie, 16 (Protévangile de Jacques)

·      Généalogie noble de Marie, issue des grands patriarches, dans la Sourate III, 33-34 (Protévangile de Jacques)

vœu d’Anne dans la Sourate III, 35 (Protévangile de Jacques IV,1)

·      Naissance de Marie dans la Sourate III, 36 (Protévangile de Jacques V,2)

·      Dieu accepte la consécration de Marie dans la Sourate III, 37 (Protévangile de Jacques V,1)

·      Éducation exemplaire et sans tache de Marie dans la Sourate III, 37 (Protévangile de Jacques V,1)

·      Marie adoptée par le prêtre Zacharie dans la Sourate III, 37 (Protévangile de Jacques VII,2-3 et VIII,1)

·      Les anges apportent la nourriture à Marie dans la Sourate III, 37 (Protévangile de Jacques VIII,1)

·      Zacharie devint muet dans la Sourate III, 41 (Protévangile de Jacques X,2)

·      Les anges exaltent Marie dans la Sourate III, 42 (Protévangile de Jacques XI,1)

·      Le tirage au sort pour la prise en charge de Marie dans la Sourate III, 44 (Protévangile de Jacques VIII,2-3 et IX,1)

·      L’Annonciation faite à Marie dans la Sourate III, 45-47 (Protévangile de Jacques XI,2-3).

Ces références sont si nombreuses et si évidentes que beaucoup ont considéré, lors des premières décennies suivant la création de l’islam, qu’il s’agissait d’un courant chrétien comme il en existait de nombreux autres, et qui prit ensuite un essor particulier.  Mohammed, d’ailleurs, ne s’est jamais caché de vouloir révéler le message du Dieu de la Bible dans le monde arabe, avec des différences avec le christianisme « occidental » que l’on trouvait déjà dans de nombreux courants chrétiens des premiers siècles, notamment dans le nestorianisme dont il semble très proche à de nombreux égards, ou chez les Ébionites, Chrétiens primitifs qui rejetaient la christologie de saint Paul et priaient en direction de Jérusalem, comme Mohammed aux débuts de l’islam. D’après certains érudits, ces Ébionites auraient encore été présents dans la péninsule arabique au moins jusqu’au XIème siècle. Difficile de ne pas voir alors des rapprochements tout aussi nombreux qu’anciens, et puissants.

La Tradition affirme que le texte du Coran a été fixé par le calife Othman au VIIème siècle à partir de diverses versions et éléments épars, dans un ordre qui n’est plus chronologique mais en fonction de la longueur des sourates, selon un système astucieux proche de certains principes cryptographiques (qui permet de prévenir d’éventuelles modifications) et de façon à citer à autant de reprises les mots « foi » et « mécréance » ou « faire le bien » et « corrompre » par exemple (des sites internet prosélytes présentent cette volonté comme un miracle divin, mais elle révèle en fait surtout les influences perses et manichéennes, ces dernières étant nées au Moyen-Orient au IIIème siècle). La recherche moderne permet de reconnaître dans le texte du Coran les différentes strates d’écriture (période mecquoise, période médinoise) et les autres influences subies (notamment à travers des mots provenant de l’araméen et du syriaque, et qui ne sont pas des moindres : ainsi « islam », « Ramadan » et « Coran », qui proviendrait d’un terme syriaque évoquant l’idée d’un lectionnaire ou d’un évangile). On redécouvre à travers tout cela les traces de textes ou de sermons certainement issus du christianisme syriaque et confirmant le fait que la rédaction du Coran s’inscrit bien premièrement non pas dans l’opposition mais dans la promotion des croyances monothéistes des tribus juives d’Arabie et des marchands et prédicateurs chrétiens qui la traversaient. Et en effet la liste déjà longue des liens avec tous ceux-ci peut encore être complétée :

·      Les qualifications de Dieu dans de nombreuses Sourates (l’islamologue Mondher Sfar met en particulier en avant les similitudes de vocabulaire avec les Psaumes de la Bible),

·      Rôle du Messie, Fin des Temps, Jugement Dernier, rétribution des Justes dans plusieurs Sourates (identiques à ce qu’on trouve dans les livres prophétiques de la Bible),

·      Description du Paradis : festin et jardin empli de vignes, images que l’on retrouve dans plusieurs Sourates, notamment 5, 16, 23, 56, 77… (ces idées sont très présentes dans les évangiles, comme dans Mt 26,29 ; Lc 14,1-24 ; Jn 14,6 etc, mais aussi tout particulièrement dans la pensée syriaque, notamment celle du mystique chrétien Éphrem),

·      Création des anges, désapprobation du choix de Dieu de créer l’homme et rébellion d’Iblis dans les Sourates 2 et 7 (éléments très comparables à ce qu’on lit dans le livre d’Hénoch et dans ces apocryphes chrétiens : l’Apocalypse de Paul et les Questions de Barthélémy),

·      Repentir d’Adam après sa chute, dans la Sourate 2 (déjà présent dans le Talmud, Erouvim 18 b),

·      Abraham jeté dans une fournaise, dans la Sourate 21 (épisode tiré du Talmud, Passahim 118 a),

·      Personnages changés en porcs ou en singes dans la Sourate 5 (idée adaptée d’un récit du Talmud : Sanhédrin 109 a),

·      Le fait que tuer une personne non coupable d’un crime ou d’une corruption équivaudrait à tuer toute l’humanité, autre célèbre phrase de la Sourate 5 (que le Coran dit provenir du judaïsme, et en effet elle trouve son origine dans le même livre du Talmud que la précédente :  Sanhédrin 37 a),

·      À cela s’ajoutent quelques passages d’œuvres poétiques préislamiques comme « L’heure (du jugement) s’est approchée et la lune s’est coupée en deux » dans la Sourate 54 et plusieurs autres phrases des Sourates 54, 21 et 37 (que l’on trouvait déjà chez le poète du VIème siècle Imru al-Quaïs)…

À nouveau ces lignes permettent de comprendre les inspirations des premiers Musulmans et les liens évidents que ceux-ci voulaient tisser dès le début avec les spiritualités monothéistes, à l’exact opposé de ce que pensent les plus obtus et les plus ignorants ; elles permettent de remarquer des rapprochements nombreux et importants avec le judaïsme et avec le christianisme, qui étaient visiblement conscients et voulus dès les origines de l’islam. » (extraits de « l’Évangile selon les prophètes et les mystiques » et de « l’Évangile selon l’Olivier », téléchargeables librement en cliquant sur ce lien.)

Quant à la conception de Dieu, elle est on ne peut plus proche quand on considère d’un côté les « noms de Dieu » dans le Coran et, de l’autre, la conception des « visages » ou des « qualités » de Dieu telle qu’on l’a esquissée dans nos ouvrages précédents, qui jette un nouveau pont entre le christianisme et l’islam, et plus généralement entre la plupart des religions se référant aux mêmes sources très anciennes et largement universelles (pour plus de détails sur ces questions, voir « L’Évangile selon le monde » et « l’Évangile selon les prophètes et les mystiques »).

Sans attendre notre époque, loin de là, les proximités théologiques entre le christianisme et l’islam étaient si évidentes que durant le Moyen-âge déjà ils se sont traduits par des rapprochements culturels et humains, même au moment de ces conflits territoriaux qu’étaient les Croisades : car comme souvent ce sont bien les conflits politiques, économiques, territoriaux, ce sont eux et eux seuls qui sont à la source de toutes les oppositions, de toutes les divisions, de toutes les haines savamment entretenues par ceux qui veulent enflammer les foules pour motiver les combattants.

 

Islam et christianisme au XIème siècle, carte issue de wikipédia

 

Les proximités étaient pourtant encore très fortes, et même à ces moments plus troublés les Templiers, puis les Franciscains, échangeaient avec les Musulmans, lisaient leurs textes ; de même inversement en Sicile, à Malte, et bien sûr en Espagne lors du temps de l’Andalousie, grande période de tolérance et d’échanges entre toutes les religions abrahamiques.

 

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Saint François d’Assise rencontrant le sultan al-Kamil

 

On retrouve les mêmes sources, les mêmes messages essentiels disions-nous ; on retrouve également les mêmes moments importants dans l’histoire et les mêmes apogées, que ce soit quand on considère l’ensemble des courants du christianisme en Occident, ou bien les courants de l’islam en Orient. Les échanges, les influences, les liens ont été très forts et très évidents dès les origines, et les ponts ont été très nombreux et très importants, même aux moments les plus tendus, notamment sous l’égide de saint François d’Assise, ainsi qu’on s’en rend compte également dans le livre III de « l’Évangile selon les prophètes et les mystiques » ou dans « l’Évangile selon l’Olivier », lui aussi téléchargeable librement en cliquant sur ce lien.

C’est dans cet esprit que Mohamed a administré la communauté vivant à Médine, formée par ceux qui ont suivi son message et sont venus avec lui, mais aussi les différentes familles, juives en particulier, qui y vivaient déjà. Les intrigues et les affrontements avec les dirigeants de la Mecque ont peu à peu troublé cet équilibre, et l’on a déjà parlé de ceux qui se plaisent à attiser les haines avec les religions et les peuples voisins, dont certaines prennent la source dans ce contexte de l’Hégire, il y a… mille cinq cents ans. Et, malgré cela pourtant, déjà il était écrit dans le Coran : « Point de contrainte en religion » (Coran 2,256), « Et [aux gens du Livre, la Bible], dites: «Nous croyons en ce qu’on a fait descendre vers nous et descendre vers vous, tandis que notre Dieu et votre Dieu est le même, et c’est à Lui que nous nous soumettons» «. (Coran 29,29) « Nous savons parfaitement ce qu’ils disent. Tu n’exerceras sur eux aucune contrainte » (Coran 50,45), « Si Dieu l’avait voulu il aurait fait des hommes une seule communauté [religieuse], mais il en est ainsi afin de vous éprouver par ce qu’il vous a attribué. Rivalisez donc en bonnes œuvres, car c’est à Dieu que vous ferez tous retour. Il vous informera alors quant à vos divergences. » (Coran 5,48) « Car c’est ton Seigneur qui connaît le mieux celui qui s’égare de son sentier et c’est lui qui connaît le mieux ceux qui sont bien guidés. » (Coran 16,125) Dans le même temps Dieu, dans le Coran, encourage exactement comme Jésus à une dévotion sincère et non pas d’apparence comme les Pharisiens que le Christ fustigeait ; et Il encourage exactement comme saint Paul à cette même grande vertu qu’est la charité : « La bonté pieuse ne consiste pas à tourner vos visages vers le Levant ou le Couchant. Mais la bonté pieuse est de croire en Dieu, au Jour dernier, aux Anges, au Livre et aux prophètes, de donner de son bien, quelqu’amour qu’on en ait, aux proches, aux orphelins, aux nécessiteux, aux voyageurs indigents et à ceux qui demandent l’aide et pour délier les jougs, d’accomplir la Salat et d’acquitter la Zakat. Et ceux qui remplissent leurs engagements lorsqu’ils se sont engagés, ceux qui sont endurants dans la misère, la maladie et quand les combats font rage, les voilà les véridiques et les voilà les vrais pieux ! » (Coran 2,177) : des paroles à rapprocher de bien d’autres qu’on peut lire dans le Nouveau Testament, comme « Va, vends ce que tu as, et donne aux pauvres ; et tu auras un trésor dans le ciel » (Mt 19,21), « Et si un frère ou une sœur sont nus et manquent de leur nourriture de tous les jours, et que quelqu’un d’entre vous leur dise : Allez en paix, chauffez-vous et rassasiez-vous, — et que vous ne leur donniez pas les choses nécessaires pour le corps, quel profit y a-t-il ? (…) Soumettez-vous donc à Dieu (…) Bienheureux ceux qui endurent [l’épreuve avec patience] « (épître de Jacques) « (extraits de « l’Évangile selon l’Olivier », téléchargeable librement en cliquant sur ce lien)

 

Une grande similitude de vue, donc, et un esprit de dialogue et d’échange pendant la plus grande part de l’histoire de nos religions. Les choses n’ont changé que plus récemment, et à mesure que les courants du christianisme occidental lui-même se divisaient et se voyaient comme des religions à part entière, totalement séparées, et même parfois comme des ennemis irréconciliables : orthodoxes, catholiques, protestants… Dans ces conditions on comprend que l’islam paraissait plus lointain. Les choses ont encore empiré : c’étaient bientôt les Guerres de Religion en Europe, puis l’émergence de courants tels que les jansénistes fortement affirmés tandis que non seulement les différents courants s’affrontaient mais que, de plus, la religion même était attaquée : à ces moments encore, on comprend que l’islam paraissait bien lointain…

Aujourd’hui, la libre circulation des informations, des textes, et des idées, change fortement la donne : nous n’en sommes plus à l’époque où il était même interdit aux croyants de lire la Bible dans leur langue. Aujourd’hui les efforts de dialogue et d’œcuménisme sont quotidiens et naturels : textes conciliant les points de vue, diffusions partagées à la télévision et sur internet, et même célébrations communes ; et donc il est évident que les oppositions d’antan n’existent plus guère au cœur du christianisme occidental. Aujourd’hui l’on peut aisément lire et comprendre l’autre, et en voir les ressemblances comme on l’a fait dans « L’Évangile selon le monde » et dans « l’Évangile selon l’Olivier ».

Aujourd’hui les oppositions avec les autres religions abrahamiques ne sont entretenues que par les plus extrémistes et les plus violents, qui font horreur à la plus grande part de l’humanité. En ce sens ils seront tellement rejetés par tous ceux qui comprennent le message de paix des religions, par tous les hommes simples qui ne recherchent que de vivre sans guerre, et par tous les hommes sages qui s’intéressent aux cultures et aux autres, que ces extrémistes aideront peut-être finalement à remettre les choses à leur place : les criminels ne sont que des criminels, les fous ne sont que des fous, les sectes apocalyptiques ne sont que des sectes apocalyptiques ; et a contrario les grands courants du même Message sont les grands courants du même Message, et avec une vocation à se parler, à œuvrer pour la paix, à se rapprocher, à se rassembler comme ils l’étaient à l’origine et pendant des siècles, ainsi qu’on l’a vu quelques lignes plus haut. « La place éminente de Jésus, accentuée par son lien avec Gabriel et Marie et Dieu Lui-même ne peut donc être à l’origine de quelque tension et de quelque opposition : celles-ci ne sont du fait que des hommes, tous vénérant le même Dieu, les mêmes anges, les mêmes prophètes et les mêmes grands noms, de l’Ancien et du Nouveau Testament… Comme on l’a dit dans le livre II de [« L’Évangile selon le monde »], le fait que le message ait été délivré à Mahomet par l’archange Gabriel, comme à Marie, veut tout dire déjà, avant même que de considérer le message. La dévotion commune à Marie suffit elle-même également à montrer combien sont dans l’erreur ceux qui prônent la guerre et la division, Marie qui est considérée partout comme reine du monde, de paix et de douceur : voilà donc le véritable message de Dieu, qui est aussi celui de Marie lors de toutes ses apparitions ; et voilà qui peut encourager les invitations des uns dans le lieu de culte des autres ou, comme chaque année au Liban, la réunion dans des mêmes lieux tous ceux qui vénèrent Marie pour la prier ensemble : que ces initiatives se répandent dans le monde !... » (extraits de « L’Évangile selon le monde », livre IV ; voir aussi « l’Évangile selon l’Olivier », centré sur ces questions des liens entre les religions).

Sur le plan de la pure théologie, dont les subtilités échappent totalement aux ignorants et aux extrémistes violents qui les manipulent, il est difficile de ne pas voir les proximités entre tous les courants du « christianisme » selon la définition qu’on a retenue, ou de toutes les religions abrahamiques si l’on souhaite une acception encore plus large. Tous les courants du christianisme et de l’islam peuvent s’inscrire dans celle-ci sans conteste, respectant tous les nombreux critères fondamentaux identiques (au moins 17 sur les 22 listés ci-dessous) et qui apparaissent dans ce tableau: on peut le lire plus commodément là aussi dans « l’Évangile selon l’Olivier »:

 

 

 

Les similitudes sont telles qu’on peine parfois à distinguer les messages issus d’une religion ou d’une autre. Voici un nouvel extrait de « l’Évangile selon l’Olivier », qui les met en parallèle de cette façon souvent très spectaculaire :

 

 

 

 

Pour lire la suite, entièrement gratuitement, cliquer ici.

 

 

 

Difficile, à la lecture de ces lignes, de ne pas comprendre les points communs mais aussi la pensée, le message, qui se dégage de la vie et de l’œuvre des prophètes et des mystiques qui sont reconnus par tous les courants du christianisme et de l’islam : Abraham et Moïse bien sûr mais aussi, on le sait moins, Ézéchiel, et Jésus. Leurs mots, leur message, des extraits nombreux des prophéties de la Bible et des prières, qui ont même un caractère souvent très œcuménique, peuvent être lus dans cet autre ouvrage, librement téléchargeable en cliquant sur ce lien qui jette de nombreux ponts qui existent depuis les origines mais que l’on ne sait pas toujours voir.

 

Pour le lire gratuitement cliquer ici.

 

 

 

 

QUELQUES AUTRES SITES POUR ALLER PLUS LOIN :

Aujourd’hui, les rencontres et les relations entre les différents courants sont de plus en plus nombreuses, de même que des efforts de textes et même de célébrations œcuméniques. Aussi je mêle volontairement ci-dessous des liens provenant de différentes confessions ou tendances du christianisme :

 

   

 

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