UN ÉCLAIRAGE NOUVEAU SUR LE TOMBEAU DE TALPIOT,
possible « tombeau de Jésus » et de sa famille
Plusieurs découvertes archéologiques ont défrayé la chronique depuis quelques
années: -
la découverte d’un
ossuaire destiné à recevoir les ossements de saint Pierre sur le site de
Dominus Flavit à Jérusalem, là où Jésus aurait
pleuré après avoir eu des visions de la destruction de la ville et de son
temple (ossuaire portant les inscriptions « Simon fils de Jonas »,
ainsi que l’apôtre était présenté dans les évangiles), -
la découverte d’un
ossuaire qui serait celui de saint Jacques le Juste (portant les inscriptions
« Jacques fils de Joseph frère de Jésus »), -
celle de
l’ossuaire de Caïphe (le grand prêtre qui condamna Jésus), -
celle de
l’ossuaire de Simon de Cyrène (qui aida Jésus à porter sa croix), -
et surtout le
tombeau sur le site de Talpiot, un quartier de
Jérusalem, qui contiendrait les ossements de plusieurs personnages des
évangiles, dont peut-être même ceux de Marie et de Jésus lui-même : |
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« Les fouilles mettent au jour une chambre
mortuaire percée dans les murs nord et ouest de deux arcosolia
et dans les trois murs (sauf du côté de l'entrée) six kokhim
contenant 10 ossuaires (parfois en enfilade dans ces kokhim).
Des ossements éparpillés au sol et quelques tessons typiques du IXe siècle
sont également découverts. La tombe a été probablement pillée dès
l'Antiquité, car un épais dépôt argileux s'est infiltré dans la pièce par la
porte laissée ouverte et que la plupart des ossuaires sont brisés. Cinq ossuaires sont ornés de rosettes et de bandes
ornementales, et six portent des inscriptions : ·
Yshw' br Yhwsp,
vocalisé en Yeshua bar Yehosef
(Jésus fils de Joseph). La
lecture du nom de Jésus dans ce graffiti est fort débattue. ·
Mryh, vocalisé en Maria (Marie) ·
Ywsh, vocalisé en Yose
(diminutif de Joseph) ·
Yhwdh br Yshw’,
vocalisé en Yehuda bar Yeshua
(Judas fils de Jésus) ·
Mtyh, vocalisé en Matiyahu (Matthieu) ·
Mariamenou Mara (unique des six
inscriptions qui n'est pas en écriture araméenne mais en grec), traduite en
« de Marie qui est [aussi appelée] Mara ». » (source : wikipedia) |
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L’entrée de ce tombeau, que l’on voit en haut de cette page, a
fait couler beaucoup d’encre également : celle-ci « est couronnée d'un fronton orné d'un
chevron à motif central circulaire. La symbolique de ce décor, rare pour une
tombe simple, a nourri de nombreuses interprétations, comme celle de Simcha Jacobovici dans son
documentaire Le Tombeau de Jésus,
qui fait dériver le symbole maçonnique (lettre G entre une équerre et un compas entrelacés) du motif ornemental de la façade de Talpiot. En réalité, ce motif est présent sur les côtés
de plusieurs ossuaires de cette époque où le chevron pouvait servir de
poignée pour ouvrir leurs couvercles et le décor de ces ossuaires a pu être
reproduit sur la façade du tombeau, de même qu'il se retrouve sur l'entrée de
maisons avec un chevron faîtier surmontant un oculus ou un œil de bœuf ou sur
de la monnaie hérodienne. » (source : wikipedia) Comme ce symbole
présent sur le fronton du tombeau de Talpiot se
retrouve aussi sur quelques ossuaires attribués à des personnages des
évangiles, on se demande s’il n’est pas un symbole des tout premiers
chrétiens. Mais le fait que
l’on hésite entre le dessin d’une poignée et le fronton du Temple de
Jérusalem est peu convaincant, d’autant plus que le motif funéraire n’est pas
un triangle complet, à aucun endroit où il apparaît. S’il est donc peut-être
une évocation du Temple, ça ne semble pas certain, et surtout ça ne donne pas
sa signification pour ceux qui l’utilisaient en y retirant un côté : les
premiers chrétiens, vraiment ? Ceux-là mêmes qui critiquaient déjà
tellement le Temple avant même que les Sadducéens n’aient demandé la mort de
Jésus ? Ceux-là mêmes dont on s’étonne qu’ils aient été inhumés à
Jérusalem plutôt qu’en Galilée ? ça semble fort curieux. Et si ce symbole
représente une poignée ou le Temple, pourquoi ne serait-il pas utilisé par de
très nombreuses autres familles ? Pourquoi n’orne-t-il le fronton
d’aucun autre tombeau, alors qu’on se trouve en Judée, et à proximité de
Jérusalem ? Or on ne l’observe pas du tout sur les tombeaux ni sur les
ossuaires de personnages pourtant directement liés au Temple (on ne le voit
pas sur l’ossuaire de Caïphe par exemple, découvert récemment lui
aussi) ! Quelle logique y aurait-il à ce que les rares objets funéraires
à porter ce motif soient ceux de Galiléens qui étaient parmi les plus
éloignés du Sanhédrin qui a décidé de la mort de Jésus, qui figuraient parmi
les plus éloignés du pouvoir du Temple au point d’être considérés parfois
comme trop proches des rebelles zélotes, et qui s’apprêtaient même à
s’affranchir complètement du Temple en le concevant comme quelque chose de
symbolique qu’on fait vivre seulement dans le cœur ? Qui sont alors les personnes qui utilisent ce symbole, avec ce
triangle incomplet ? Pouvaient-ils être les premiers chrétiens ?
Tout nous ramène encore et toujours à cette question : que
signifie-t-il réellement ? Et en se posant cette question, on est amené à remarquer qu’il
est curieusement similaire à un autre motif qu’on retrouve sur… des monuments funéraires également
et… dans une civilisation
immédiatement voisine de la Galilée: |
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Comparons plutôt
en effet le « signe de Tanit », présent sur des stèles
funéraires au Levant… : … Et la façade du
tombeau de Talpiot à Jérusalem : De nombreuses
ressemblances. Qu’est-ce donc que
le « signe de Tanit » ? Cette dernière est
une déesse mère et lunaire originaire du Maghreb et adoptée par les
Phéniciens, dont le nom signifie « la pleureuse » ou « la
face » (de Baal). Elle est l’équivalent de Neith en Égypte, de Isis
(Iset), d’Astarté (Ishtar, vénérée originellement sous la forme d’une pierre
noire), renvoyant aussi à Artémis (déesse lunaire et parfois sombre
également, déesse vierge mais associée à la nature et aux accouchements,
parfois représentée avec la peau noire, et qui est aussi une déesse de la
fertilité particulièrement vénérée à Éphèse, cité où l'on trouvait un temple monumental dédié à cette déesse, et ville où Marie aurait vécu ses derniers jours), voire à
Cassiopée (personnage mythologique originaire d’Éthiopie dont le nom renvoie
à l’idée de visage également et associée aux apparitions de Marie selon le
livre I de « l’évangile selon le monde », et à de
plusieurs autres considérations symboliques selon le livre III de « l’évangile selon le monde ») puis
logiquement à toutes les vierges noires (renvoi symbolique à toutes ces
anciennes divinités du Maghreb, d’Égypte, du Proche-Orient…). Pour les
Phéniciens, le symbole a une valeur de protection, mais il représente donc surtout
la Lune, à laquelle la déesse est symboliquement reliée, et le Soleil,
représenté comme ici par un disque, ou parfois par une rosette (ornement
sculpté en forme de rosace : voir un peu plus loin ci-dessous). Pourquoi en Palestine
un symbole ressemblant tant à un symbole propre aux régions phéniciennes des
actuels Liban et Syrie, province romaine au temps de Jésus ? Sans doute
exactement pour la même raison qui fait qu’on retrouve des rosaces chez les
uns et chez les autres (cf ci-dessous) : à
cause de la proximité des deux cultures, et
logiquement sans doute plus encore chez les Galiléens et chez les nazaréens,
la Galilée étant la région voisine de la Phénicie, traversée par de
nombreux marchands, voyageurs, avec leur culture et leurs influences. Les nazaréens aussi étaient signalés en
Syrie par Pline l’Ancien, et on y trouvera des chrétiens de la première heure,
d’où la présence de saint Paul sur le chemin de Damas, en Syrie ; or la
province romaine de Syrie englobait la Phénicie et était traversée par les
influences de celle-ci. Le tombeau de Talpiot
pourrait d’autant plus s’expliquer s’il était celui de nazaréens car
situé à mi-chemin entre Jérusalem et Bethléem, tellement importantes dans
leur optique messianique. Les Juifs ne
sculptant pas de représentations figuratives, les artistes ont quelque peu
géométrisé cette forme et retiré la représentation humaine mais celle-ci
reste suggérée à l’entrée du tombeau, comme on le voit en rouge sur l’image
ci-dessus, ce qui a une signification qui est loin d’être anecdotique : ce faisant le symbole peut donc
fortement compléter ou nuancer la référence au Temple de Jérusalem. Il porte en
effet l’idée que l’être humain (et même l’orant, le personnage qui semble
prier sur l’image phénicienne), finit par entrer dans un autre lieu que le
Temple : il est voué à entrer dans un tombeau. Ce faisant, même à ce
moment, il est constamment comme lorsqu'il passe sous le fronton du Temple :
il est sous la loi de Dieu Lui-même, symbolisé par deux de Ses créations les plus notables, les
luminaires, c'est-à-dire le Soleil et la Lune, qui, comme Dieu, se trouvent au-dessus de
chaque homme et sont éternels. Si cette
interprétation est exacte, elle explique pourquoi ce symbole proche des
premiers chrétiens ne se retrouve pas ailleurs que sur des ossuaires et au
fronton d’un tombeau : ce n’est pas parce qu’il aurait été caché par
quelque groupe occulte (d’ailleurs, le fronton du tombeau était visible par
tous, au moins sans doute pendant les années 30 à 70, avant que le temps ne
fasse son œuvre, et avant la guerre menée contre les Romains, la destruction
du Temple, et la diaspora des Juifs et des premiers chrétiens). Finalement il pourrait être inspiré d’un motif
funéraire fréquent dans cette région, et ne se retrouve donc logiquement que
sur des éléments funéraires, et possiblement gravé par toute famille en lien
avec les nazaréens et/ou la Galilée. |
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Si ces
rapprochements peuvent interpeler ils ne s’arrêtent pas là. Il s’agit en
effet de comparer une stèle funéraire phénicienne à nouveau… : Stèle funéraire
phénicienne, avec le motif lunaire surmonté du soleil. Celui-ci est
représenté par une rosace à 6 pétales, parfaitement semblable aux rosettes ornant
beaucoup d’ossuaires juifs du Ier siècle. … et des ossuaires
présents dans le tombeau de Talpiot : Un des ossuaires
présents dans le tombeau de Talpiot en Israël, mais ces rosettes
sont très fréquentes et ornent de nombreux autres ossuaires
à cette époque en Judée. Pour ceux qui
douteraient de l’utilisation de symboles phéniciens par des Juifs, y compris
en Judée, on remarque que l’on y trouve le même ornement funéraire : des
rosaces symbolisant le Soleil, dessinées sur de nombreux ossuaires juifs du Ier
siècle. Cette considération est un nouveau signe de la proximité entre les
deux cultures, confirmant dans le même temps les propos précédents et la
référence à un motif funéraire et à
Dieu et à Ses créations, commun à ces cultures qui se mêlaient dans les
provinces romaines de Syrie et de Palestine. Elle offre aussi une
explication bien plus convaincante que la référence au fronton du Temple de
Jérusalem, surtout pour une tombe :
en effet ces représentations se retrouvent sur de nombreux ossuaires,
possiblement chrétiens mais assurément non-chrétiens aussi (comme sur celui
de Caïphe ou du fils de Caïphe, qu’on a retrouvé également, et qui porte
plusieurs rosettes, ce qu’on a relevé sur beaucoup d’autres ossuaires).
Cela permet d’éloigner également l’idée de symbole caché et transmis
seulement par les Templiers comme on lit parfois (et chez qui l’on n’a jamais
vu ni ce symbole ni celui du fronton !) ou toute autre société occulte
qui leur aurait succédé, ce qui est évoqué par les auteurs nord-américains du
documentaire sur le tombeau de Talpiot (ce qui, là
aussi, ne semble pourtant avéré nulle part). À travers ces rosettes
on retrouve aussi le dessin d’un hexagone, dans le même esprit qui prévaut
dans l’étoile de David, mais aussi et surtout lié aussi au nombre 6 et donc à
des considérations astronomiques et astrologies dès la création du
zodiaque : sujet abordé également dans « l’évangile selon le monde »). On comprend alors pourquoi il est
clairement lié au motif présent au fronton du tombeau. |
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Un autre argument
a pu expliquer le choix de ce symbole spécifique du chevron et du cercle sur
des éléments funéraires des premiers chrétiens. Ceux-ci étaient en effet
aussi familiers du grec que de l’araméen, la langue pratiquée au quotidien
par le Christ et ses disciples. Or : |
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Le Yudh (Yod) araméen et le Teth ou le Ayn
araméen ont des formes qui ressemblent beaucoup aux deux parties du symbole
ornant le tombeau de Talpiot : Il se trouve que le Yudh est l’initale en araméen
des prénoms « Jésus », « Jean », « Joseph »,
« Jacques » et d’autres encore (et également de « Judas »
dont un ossuaire à Talpiot porte ce prénom) mais
aussi du nom « Yahweh » bien sûr, et enfin de « Yahad » (« ensemble »,
« unité », « alliance »), appellation identifiée aux
esséniens et qui est aussi l’un des termes importants pour les chrétiens. Le cercle peut
rappeler cette idée d’unité, d’alliance, ou le zodiaque c’est-à-dire le
parcours du soleil (tellement important pour les esséniens et leur calendrier
particulier) ou le cercle (« guilgal » en
hébreu, qui ferait jeu de mot avec « Galilée », ce qui a été
remarqué également dans « l’évangile selon le monde » à d’autres
sujets), et renvoyer donc encore, bien que près de Jérusalem, à la région
d’origine de ces doctrines et de ce mouvement. Ce n’est pas
tout : en hébreu comme en araméen on a Y (Yod) = 10 et O (Ayn) = 16, qui font 26 en tout, exactement comme YHWH
(Yahweh) et de nombreux mots importants dans le christianisme : DBR (le Verbe), mais aussi YYW (le vin) = GPW
(la vigne) = YLD (l’enfant) = ŠH
(l’agneau) = 26 = 2x13. L’interprétation du symbole de Talpiot
semble donc confirmer très nettement ce qui concerne ces mots mais également de nombreux autres
termes qui sont pareillement en relation avec ce nombre, comme cela est mis en
évidence encore une fois dans « l’évangile selon le monde ». Pour le lire gratuitement cliquer ici. |
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Une autre façon,
enfin, de comprendre ce symbole : |
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Le symbole ornant
le tombeau de Talpiot, ce n’est pas incompatible, a
pu être retenu car il évoque également un Lambda ( L ) et un
Omicron ( o ) dans l’alphabet grec. L’usage du grec n’est pas
scandaleux : il était fréquent, on le retrouve pour l’écriture de
lettres ou de textes religieux, et encore plus particulièrement dans cette
région, à cette époque, et dans la sphère chrétienne. Signe qu’il n’y a rien
d’incongru à cette idée : on retrouve même des caractères gravés en
grec… sur un ossuaire présent dans ce même tombeau. De surcroît, on peut
aussi envisager que le fronton n’a pas été sculpté dans cette optique mais
qu’il a pu être compris par la suite de cette façon par des visiteurs de
culture grecque : on comprendra plus loin quels indices historiques
laissent penser que c’est non seulement possible
mais même probable. On pourrait
trouver cela tout de même curieux… jusqu’à ce qu’on remarque que, dans un
système de numération par rang constamment utilisé au fil de « l’évangile selon le monde »,
Lambda = 11 et Omicron = 15, et Lambda et Omicron sont
symétriques par rapport à Nu = 13, ce qui nous rapproche de
nombreuses considérations observées là encore dans le même ouvrage et où cette idée
de symétrie (voir livre III du même livre), cette lettre
précisément (liée au Poisson et donc au Christ), et ce nombre (et tous les
multiples de 13) apparaissent comme étant primordiaux pour les premiers
chrétiens. C’est ainsi que le lambda et l’omicron donnent 11+15=26,
exactement le même total auquel nous arrivions avec tous les termes hébreux
déjà donnés plus haut : YHWH (Yahweh) et DBR
(le Verbe), ainsi que YYW (le vin) = GPW
(la vigne) = YLD (l’enfant) = ŠH
(l’agneau) = 26 = 2x13, comme on l’a vu là aussi dans
« l’évangile selon le monde » parmi de
nombreux autres résultats comparables qui les relient à d’autres mots et noms
centraux dans le christianisme. À nouveau ce système semble
complètement confirmé. On peut remarquer enfin qu’il s’agit là des deux premières
lettres du mot « Logos », « le Verbe de Dieu ». Là encore, il ne
s’agissait peut-être pas de cela à l’origine mais cela a pu être compris
comme cela par toute personne de culture grecque et confrontée à ce symbole.
Notons cependant que ce « Verbe » était déjà présent dans l’Ancien
Testament, et plus particulièrement dans son livre le plus récent (« la
Sagesse de Salomon », du Ier siècle seulement avant JC),
ainsi que dans les écrits de Qumran (entre le Ier siècle avant JC
et le Ier siècle après JC) et dans la philosophie de Philon
d’Alexandrie (contemporain des premiers chrétiens) et donc cette notion du Verbe, de la Sagesse ou
de l’Esprit était particulièrement développée à cette époque. Mais ce
Verbe était aussi directement lié à la Création du Monde chez les nazaréens
d’après les livres mandéens (ce qui pourrait confirmer le lien avec ce
groupe), puis de la même façon chez les chrétiens (où il est le point de
départ de l’évangile selon saint Jean, et l’une des personnes de la Trinité,
ce qui n’est peut-être pas sans rapport non plus avec le symbole de Talpiot avec ses trois sommets au-dessus d’un cercle
parfait). Cette
interprétation du symbole du tombeau de Talpiot et
des ossuaires chrétiens découverts récemment serait-elle pourtant incongrue?
Beaucoup moins si on considère qu’un
autre symbole du christianisme, très connu et totalement incontesté, a été
fabriqué exactement de la même façon et au début de l’ère chrétienne lui aussi.
C’est le Chrisme, ce signe formé par deux lettres grecques également, X (Khi)
et R (Rô, avec une forme semblable à notre P). Et
celles-ci aussi ont été choisies car étant elles aussi les deux premières
lettres d’un mot grec, « Christos ». Dans les deux cas : 1) non seulement on prend les deux premières lettres du mot, 2) mais on les mêle également pour n’en faire qu’un seul symbole,
3) et ces symboles sont liés numériquement. En effet l’on a L+O=26=2x13 ; or, dans « l’évangile selon le monde » là encore, on a remarqué la fréquence et l’importance de
tels résultats multiples de 13, et notamment en ce qui concerne ce célèbre
Chrisme, car X+R=39=3x13. Avec ces deux symboles les choses sont tellement similaires que
c’en est même troublant, que ce soit volontaire ou, peut-être encore davantage, si c’est
involontaire. Comme on l’a dit plus haut, on peut aussi penser qu’il ne
s’agissait pas de cela à l’origine (mais bien d’un ornement funéraire dont on
parlait au début de cette page), mais qu’il a pu être compris comme la
combinaison de ces deux lettres par des visiteurs de culture grecque (et
à l’origine de la création du Chrisme), l’un des motifs étant utilisé pour
désigner le Verbe de Dieu et l’autre le Christ, ou l’un figurant sur des
ornements funéraires et l’autre sur d’autres types d’édifices. Ou alors les
personnes ayant popularisé l’usage du Chrisme ont utilisé ce nouveau symbole
en remplacement du symbole précédent, car le Chrisme serait davantage centré
sur Jésus plutôt que sur Dieu, et en relation avec le Christ plutôt qu’avec
une notion trop gnostique présente dans l’idée du Logos à une époque où
les sectes gnostiques, avec leurs nombreuses nuances, leurs influences
étrangères et leurs déviances magiques, fleurissaient partout : on
comprend alors que certains aient souhaité se démarquer de celles-ci. Les
sectes gnostiques ont ensuite été qualifiées d’hérétiques et dispersées par
le pouvoir romain devenu chrétien au IVème siècle de notre ère,
après que l’empereur Constantin a vu dans le ciel la phrase « par ce
signe tu vaincras », que l’on pense être moins une croix qu’un Chrisme
justement, puisque l’empereur converti au christianisme
en fera son emblème.
Il se trouve que
c’est à cette même époque que l’on a déplacé des reliques de premiers saints
chrétiens : ainsi celles de saint Thomas (que l’on dit avoir été
rapportées d’Inde à Edesse). C’est peut-être le cas
aussi de celles de saint Pierre : si un autre ossuaire qu’on lui attribue
est bien le sien, retrouvé cette fois-ci au Mont des Oliviers, il apparaît
alors que saint Pierre est mort à Jérusalem et que l’on a ensuite déplacé ses
reliques à Rome ; ou alors qu’il est bien mort supplicié à Rome
comme le prétendent certaines traditions, puis que ses ossements ont été
transportés à Jérusalem (qui restait le centre de la foi en particulier
pour ces Juifs messianiques), et ensuite de nouveau transportés à Rome. Les
derniers déplacements de reliques ont pu avoir lieu lors du règne de
Constantin afin que Rome asseye son statut de capitale d’un Empire romain
devenu enfin tolérant avec les chrétiens, puis totalement chrétien, tandis
que l’impératrice Hélène faisait effectuer des fouilles sur tous les sites
chrétiens de Terre Sainte. C’est précisément à ce moment, et à travers la
légende attachée à Constantin, que l’on a encouragé l’utilisation du Chrisme
dont nous parlions : ce n’est peut-être pas qu’une coïncidence. À la lecture des lignes précédentes, on
observe au passage que non seulement le tombeau a été plusieurs fois visité
mais aussi que les déplacements de reliques ont été fréquents par le passé,
ajoutés aux classiques regroupements d’ossements et d’ossuaires qui font que
des ossements ont pu être pris (plus encore s’il s’agissait d’authentiques
reliques), déplacés et remplacés par d’autres (pour des besoins de place ou
pour s’approcher d’autres) etc. Ils ne prouvent ni ne contredisent aucune
légende et rendent possible tous les ajouts de symboles… et de surcroît
toutes les falsifications, qui étaient donc possibles à chaque
déplacement de reliques : manipulations maladroites ou au
contraire volontaires, du côté chrétien ou à l’opposé de la part de leurs
ennemis pour les discréditer ; cela a pu se produire également du fait
des pillages ou à l’initiative de trafiquants et faussaires avides de vendre
des vraies ou fausses reliques et qui ont prospéré depuis l’Antiquité
déjà ; cela a pu se produire aussi lors de la venue des pèlerins de plus
en plus nombreux depuis les premiers siècles, et alors que le tombeau de Talpiot était beaucoup plus dégagé et accessible
qu’aujourd’hui. Des preuves
archéologiques confirment d’ailleurs ces indices de manipulations dans le
tombeau de Talpiot, et visiblement elles
n’étaient pas du fait de fidèles du mouvement chrétien pour cacher avec
zèle une vérité dérangeante : en
effet on a vu plus haut que « la tombe a été
probablement pillée dès l'Antiquité, car un épais dépôt argileux s'est
infiltré dans la pièce par la porte laissée ouverte et que la plupart des
ossuaires sont brisés », montrant donc bien
peu de respect ; on a noté également, on l’a dit, au moins une
autre intrusion au IXème siècle. En conclusion, on peut même
imaginer un mélange entre plusieurs de ces explications : par exemple
des pillages dans les premiers siècles, puis des tentatives sincères mais
maladroites de rassembler des ossuaires abîmés ou déplacés et qu’on pensait
liés mais qui ne l’étaient pas au départ, ce qui expliquerait bien des
choses. Et enfin même possiblement quelques manipulations et falsifications
plus récentes. Chacune de ces manipulations peut expliquer bien des étrangetés
remarquées dans le tombeau de Talpiot : on sait par
exemple que la présence dans le tombeau, par le passé, de l’ossuaire attribué
à Jacques, comme l’authenticité de la mention « frère de Jésus »,
sont très discutées (or c’est évidemment la seule chose qui pourrait la
relier à Jésus). De surcroît il y a bien sûr de sérieux doutes concernant
l’ossuaire de Jésus lui-même (là aussi ce n’est peut-être pas très
rassurant sur son authenticité) : certains caractères peuvent être lus et
compris d’une autre manière : c’est aussi l’objet de débats chez les
spécialistes. Ce surcroît cet ossuaire n’est pas du tout décoré. Jésus était
seulement le fils d’un charpentier objectera-t-on ? Oui, mais qui a
recruté même parmi les personnes les plus aisées qui, de surcroît,
appartenaient à un mouvement où l’on mettait tous ses biens en commun ;
d’ailleurs ont dit que Joseph d’Arimathie était un riche notable qui lui a
offert son tombeau (pour une autre explication sur Joseph d’Arimathie, voir cette autre page
de notre site) ; de plus son prétendu jeune fils, pourtant totalement
inconnu de tous, possède un ossuaire qui a été réalisé dans un style très
différent et infiniment plus luxueux (comme quatre autres ossuaires présents
dans le même tombeau) ce qui ne s’explique pas sauf à considérer, encore, le fait que l’ossuaire provienne d’un autre tombeau et/ou qu’il s’agisse d’une autre famille et d’un autre Jésus, ce prénom étant fort commun en Judée au Ier siècle. Notons d’ailleurs
le fait curieux qu’il soit indiqué "... fils de..." uniquement pour les deux personnages pour lesquels c’est le plus sensationnel, le plus "croustillant". Mais il n’y a pas de "...fils de..." mentionné sur l’ossuaire du Joseph ni du Matthieu présents dans le tombeau,
et eux non plus ne sont pas richement ornés de dessins gravés ce qui est curieux et laisse à penser, là encore,
que certains ossuaires ont été manipulés ou déménagés. Enfin l’ossuaire de
Jésus, même sans être incroyablement décoré, ou tout autre dans le tombeau, auraient pu au moins porter le
fameux symbole du fronton de Talpiot or ce n’est pas le cas, ce
qui est tout aussi curieux. Aucune décoration non plus sur l’ossuaire marqué
du nom de Joseph ou celui marqué du nom de Marie (qui est pourtant morte plus
tard et très bien entourée, d’après la Tradition). Tout cela est peu
compréhensible. Quant à la présence d’un ossuaire qui serait attribué à
Marie-Madeleine, elle est au moins aussi douteuse : on n’y reconnaît pas
clairement son nom, il ne se trouve pas dans le tombeau de membres de sa
famille, qui sont pourtant très importants aussi dans les évangiles (pas de
trace du fameux Lazare que Jésus aurait ressuscité par exemple, qui est pourtant
le frère de celle-ci), et le couple qu’elle
formerait avec Jésus est surtout une idée très à la mode ces dernières
années. Elle est liée aux légendes qui planent autour du mystère de
Rennes-le-Château et c’est sur celle-ci que repose l’intrigue du « Da
Vinci Code » : un autre article sur ce site évoque ce sujet. Mais
il semble que tout cela soit surtout basé sur le symbole et de façon à
rapprocher ce personnage d’anciennes déesses (voir pourquoi dans ce même
article). Ajoutons pour finir qu’on remarque un Matthieu en bonne place
dans ce tombeau (un des six ossuaires seulement à être gravé d’un nom), alors
qu’aucun texte chrétien ne signale de Matthieu de façon proche dans la
famille de Jésus (seuls quelques ancêtres plus lointains) et qu’au contraire
on ne trouve par exemple, dans le tombeau, aucun des frères de Jésus nommés
dans les évangiles… Sans parler du curieux mélange d’hébreu, d’araméen et de
grec. Ci-dessus, six des ossuaires présents dans le tombeau et dont les niveaux de décorations sont, on le voit, vraiment
très différents. Images tirées de
https://familytombofjesus.wordpress.com/category/the-talpiot-tomb/ Le tombeau de Talpiot contient donc bien des étrangetés :
décorations absentes sur certains ossuaires qui auraient dû en porter,
présentes sur d’autres au contraire, des noms auxquels on ne s’attend pas, et
absence d’autres en revanche, mélanges de langues, doutes sur certaines
inscriptions, pillages et remaniements dès les premiers siècles sachant que
les pèlerins comme les ennemis et les trafiquants étaient nombreux dans la
région et le site beaucoup plus accessible, et pour couronner le tout au
moins un ossuaire sorti du tombeau pour être vendu... En conséquence on ne peut s’empêcher de penser qu’il s’y trouve certains
ossuaires en provenance d’autres tombes (il était fréquent d’en
rassembler de cette manière au fil des décennies, sans même parler des
éventuelles manipulations malintentionnées dont on parlait plus haut), ou au moins ceux appartenant à plusieurs
familles qui auraient été déplacés là et qui portaient des prénoms très
courants (ainsi Jésus, Marie, Judas…), ces différentes manipulations ayant pu être opérées à n’importe quel
moment de l’histoire y compris très anciennement (ce qui rend inutile
toute discussion sur l’analyse d’éventuelles traces ou patines), et tandis
que certains ossuaires ont été gravés
et sortis on ne sait quand, avec la même patine donc, afin d’être vendus par
des marchands d’antiquités (ce qui s’est produit pour l’ossuaire attribué
à Jacques et ce qui est bien curieux : pourquoi n’avoir sorti que
celui-ci pour le vendre et aucun autre ? Pourquoi pas ceux gravés du nom
de Jésus ? De Joseph ? De Marie ? Difficile de ne pas imaginer que c’est parce qu’à l’époque… ils ne
portaient pas encore ces inscriptions que l’on trouve aujourd’hui). Il ressort de tout cela qu’il est donc impossible d’aller très
loin dans les affirmations concernant le contenu du tombeau, qui semble donc
contenir surtout le résultat des mélanges de plusieurs familles effectués au
fil des siècles, des remaniements et des pillages, et dont les membres
portaient des prénoms très courants à l’époque ou en hommage aux premières
figures du mouvement de Jésus (Marie, Joseph, Jacques, Matthieu, etc)… comme on le fait dans le christianisme depuis
2000 ans. Notons, au passage, que
les auteurs du documentaire sur le tombeau de Talpiot
n’ont absolument pas tenu compte de ce fait dans leurs calculs de
probabilités, qu’ils présentent pourtant comme très savants et très rigoureux,
ce qui en dit long : désolé pour cette lapalissade mais, en effet,
si l’on a affaire à des sépultures de partisans des premiers chrétiens, la
probabilité d’y trouver des prénoms des apôtres ou des proches de Jésus n’est
pas extraordinairement faible comme le prétendent les auteurs du
documentaire. Au contraire elle doit être logiquement proche de… 100% !
Il serait tout aussi probable de trouver par exemple des Marie, des Jean et
des Pierre dans des tombeaux familiaux dans la France du XIXème siècle.
Rien d’extraordinaire donc, et rien qui signifierait que l’on ait affaire à
ces personnages eux-mêmes ! Cela expliquerait tout-à-fait du même coup
la présence d’un Matthieu dans ce tombeau. Rappelons que les auteurs du
documentaire ont aussi largement sur-interprété un
dessin gravé sur un ossuaire, voyant la baleine de Jonas dans ce qui était en réalité un
vase canope tel qu'on en trouve sur d’autres ossuaires de l’époque. Nous arrivons donc toujours à cette même
conclusion : le tombeau de Talpiot contient
peut-être une famille liée à des partisans de Jésus, ou un mélange de telles
familles à la suite des nombreuses intrusions et remaniements qui y ont eu
lieu, mais pas « la » famille de Jésus. Et finalement seul est
vraiment sûr le fameux symbole sur le fronton, au sujet duquel on a donné ici
quelques pistes. Notons pour finir que même le fait de trouver, un jour,
un indiscutable ossuaire de Jésus ne serait pas si gênant que cela pour la
foi : d’abord cela confirmerait l’historicité des personnages cités dans
les évangiles (alors que quelques courants sceptiques en doutaient, notamment
au XIXème siècle, et présentaient la thèse d’un Jésus
mythique inventé par saint Paul, que l’on aborde sur une autre page) ; cela ne
contredirait pas la résurrection de Jésus (au contraire, cela pourrait la
confirmer en un sens puisque cela conforterait l’idée qu’il est bien sorti
miraculeusement du tombeau de Joseph d’Arimathie, qui était pourtant placé
sous bonne garde par les ennemis des partisans de Jésus, et situé en un bien
autre lieu, au nord de Jérusalem) ; cela contredirait encore moins sa
résurrection dans un corps physique et ses apparitions aux apôtres
(alors que certains courants condamnés par l’Église n’imaginaient qu’un corps
spirituel) ni même son Ascension (Jésus aurait seulement laissé alors son
corps mortel sur notre Terre lors de son Ascension dans « un corps de
gloire », événement qui se situe dans les évangiles après sa résurrection, sa sortie du tombeau, et ses apparitions
en chair et en os). Enfin et surtout il existe bien d’autres éléments
troublants concernant le parcours ou la personne de Jésus, de nombreux
signes, de nombreuses prophéties, et de nombreuses coïncidences impossibles à
provoquer, et que les symboles trouvés sur les ossuaires semblent même
conforter : se reporter à « l’évangile selon le monde » : Pour le lire gratuitement cliquer ici. Précisément, la ressemblance remarquée plus haut entre
le symbole qui orne le fronton de Talpiot,
paraissant associer les deux lettres L et O, et le Chrisme, associant quant à
lui les deux lettres K et R selon un système totalement identique, est très
troublante. Elle confirme beaucoup des « coïncidences »
curieuses et des signes qu’on peut relever dans ce même ouvrage. Même si le rapprochement entre les
deux symboles n’était que fortuit, cette
nouvelle coïncidence, qui a tellement imprégné le symbole chrétien du
Chrisme, s’ajouterait en effet à de très nombreuses autres coïncidences, de
très nombreux autres « signes », parfois impossibles à provoquer
volontairement, que l’on a relevés tout au long de « l’évangile selon le monde » comme, entre de nombreux autres, le « carré SATOR » qui y est enfin compris de façon convaincante : il apparaît en
effet que ce symbole est relié lui aussi de façon incontestable à la fois à
la lettre N, à la symétrie autour de ce même N, au nombre 13, et à toutes les
mêmes influences qu’on a relevées ici, tout cela semblant s’inscrire dans un
ensemble très clair et très cohérent. |
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Le choix du symbole ornant le tombeau et plusieurs ossuaires est peut-être
un mélange de tout cela. Il est lié aux cultures proches de la Galilée et de
la Syrie, où se trouvaient des nazaréens ; il est un symbole qui
rappelle l’araméen et l’initiale de mots et de noms importants aux débuts du
christianisme ; même si le contenu du tombeau de Talpiot
a été depuis longtemps possiblement remanié et modifié, y compris par des
faussaires, il semble en relation avec d’autres ossuaires qui font référence
à des personnages cités dans les évangiles, ou à des familles qui les honoraient
en portant leur nom. Et le symbole qui orne son fronton paraît bien faire
allusion à la notion de Verbe de Dieu, si importante dans le courant de
Jésus, et qui sera développée dans la nouvelle religion chrétienne. Ce faisant, il
conforte ce que l’on peut penser de plusieurs autres symboles, idées et
prophéties concernant la vie et le rôle de Jésus. Et il permet de
dresser un essai de
reconstruction de l’histoire de l’éclosion du christianisme, avec ses influences
et son évolution, rectifiant de nombreuses idées fausses. On voit ici combien semblent proches de nombreux autres symboles tels
que le célèbre « carré SATOR », célèbre mais qui
n’avait pas été compris jusque-là. Quant aux idées de falsification, de
complots, de réécriture de l’histoire, elles rappellent fortement la thèse,
totalement inverse pourtant, d’un Jésus totalement
mythique et fabriqué par saint Paul,
reprenant des croyances très anciennes
touchant aux symboles et aux mythes tandis que l’on pense pouvoir en dire
chaque jour davantage sur le Jésus
historique : le passage de l’œuvre de Flavius Josèphe le concernant, son
nom, sa famille, son entourage… Symboles, mythes… et liens qu’on ne soupçonne pas toujours avec les secrets des
Templiers, avec le personnage de
Marie-Madeleine, présenté par certains comme la
compagne de Jésus alors qu’il y a là bien autre chose à dire. Ces liens
semblent puiser dans des mythes et symboles qu’on retrouve dans plusieurs
religions et qui les relient entre elles et avec le christianisme, et dans des signes visibles par tous de par le monde comme à travers l’orientation du monastère de Qumran ou les lieux des différentes apparitions mariales, ce qui n’avait pas été vu jusque-là, ou encore la géométrie de la Grande Pyramide avec des considérations inédites. À la lecture de ces
lignes, difficile de ne pas y voir quel message universel se dégage, si important de nos
jours. Difficile de l’ignorer à notre époque, tant il inspire le monde de ceux qui croient, tel qu’il est ou pourrait
être aujourd’hui. |